A paisagem no romance La Lézarde, de Édouard Glissant

Abstract

Ce travail discute le rapport socio-historique-culturel disposé entre le paysage et le roman La Lézarde (1958), d’Édouard Glissant. Pour le faire, nous présenterons le concept du mot paysage selon plusieurs auteurs et d’après différentes disciplines, comme la géographie, la philosophie, la littérature, l’anthropologie. Cette notion se développera à partir du rapport entre le paysage et la vision, la perception, la culture, l’art, la Relation, la mémoire, en plus d’aborder sa subjectivité e/ou son objectivité et d’essayer de le cerner. Ensuite, nous proposons un dialogue entre les définitions retrouvées et le roman étudié de façon à analyser la présence et l’influence du paysage dans l’oeuvre choisie, mais aussi son rapprochement avec l’Histoire non-oficielle de la Martinique. Nous partirons donc de l’analyse des mornes et forêts, nous passerons par l’importance de l’arbre, nous descendrons vers la plaine, qui comporte la ville et la plantation de canne à sucre, nous arriverons jusqu’à la plage et la mer, nous démontrerons la valeur de la rivière comme élément connecteur de tous ces chemins, depuis sa source jusqu’à son delta, et nous finirons par l’étude de la terre en soi même. Finalement, l’analyse basée sur le contenu du roman sera enrichie par celle appuyée sur le langage du poète et romancier, une fois que nous utiliserons la théorie des anagrammes proposée par le linguiste Ferdinand de Saussure pour démontrer l’importance du paysage au dit roman. Selon cette théorie, les textes poétiques présentent de manière anagrammatisée des substantifs propres ou communs relatifs au thème d’un message spécifique. Bien qu’il s’agisse d’un livre en prose, nous proposons l’aplicabilité de cette théorie car cet étude concerne un écrivain extremement concerné par la forme de son langage.